Botte-moi le cul : Croyance ou Désir sous-jacent ?
Il est une croyance étonnante quant à l’idée de confrontation. Comme si, pour certaines personnes, être accompagné par un coach très confrontant, serait un gage de réussite du coaching, à tout le moins un atout pour faire vraiment bouger. Je vois ici une façon d’assoir ses idées préconçues sans considération pour leur véracité, un biais de confirmation. Un coach très confrontant serait taillé pour jouer à botte-moi le cul (jeu bien connu des analystes transactionnels qui consiste à forcer l’autre (le coach) à rendre le service demandé) avec ses clients, ou ceux qui a minima auraient, semble-t-il, un mode de fonctionnement qui le nécessiterait. Voyons cela comme une option.
Mais si ce n’est une croyance, serait-ce là l’expression d’un désir mis à jour ? Pour ce faire, dans la discrétion, quelle résistance n’offrirait-on pas …., hum, évitons de nous égarer.
Désirer, du latin desiderare, signifie littéralement cesser de contempler l’étoile, avec l’idée de regret qui a par la suite laissé place à celle, plus prospective, de chercher à obtenir, souhaiter. Nous pourrions y voir l’étoile polaire, celle qui permet de tracer sa route, car elle indique le nord. Etoile-boussole, guide ou encore repère pour qui chemine. Une source de lumière.
En l’occurrence il est donc question de mettre à jour, d’éclairer ce qui anime et rend vivant qui se meut. Là, est peut-être le désir caché de qui sollicite les services d’un coach. Retrouver cette lumière en soi.
Or, le coach professionnel aguerri sait, en bon architecte de la relation, s’adapter au terrain, choisir son mode de construction relationnel le plus efficient, permettre à qui le veut vraiment, vivre ce qui est à vivre pour continuer à bénéficier de sa lumière intérieure. Nul nécessité de botter le cul de quiconque pour lui permettre de retrouver cette source, il suffit de l’aider à soulever le boisseau, contempler l’étoile, et vivre en être de désir.